떼브나즈의 이성과 신앙의 변증법적종합에 대한 고찰 (Une Etude sur la Synthèse Dialectique entre la Raison et la Foi)

서지정보

· 발행기관 : 한국해석학회
· 수록지 정보 : 해석학연구 / 33호 / 305 ~ 333페이지
· 저자명 : 이철우

초록

En mettant radicalement en cause par l’expérience-choc la raison philosophique, Thévenaz est appelé à reprendre la conception classique du rapport entre la raison désabsolutisée et la foi. D’abord, il nous montre que le problème de la relation entre la raison et la foi n’est pas situé dans le plan psychologique et épistémologique à la différence de l’idée traditionnelle. C’est-à-dire que ce problème ne doit plus être pris pour le rapport du conflit des facultés de la connaissance, des concepts. C’est pourquoi Thévenaz tentera d’établir le rapport entre la foi et la raison sur un plan métaphysique et éthique tout à la fois.
En somme, pour lui, nous ne pouvons accéder à ce probème qu’en termes d’appel et de réponse, et de responsabilité assumée.
Au point que le rapport entre la raison et la foi n’est ni d’ordre psychologique, ni d’ordre épistémologique, mais d’ordre moral, il s’ensuit que le conflit entre les deux est dans le philosophe croyant,dans sa foi et sa raison. Car la pensée, l’action et la foi ne sont,pour Thévenaz, qu’une seule et même chose, qui est la vie de l’âme.
Le problème de la raison et de la foi nous a ainsi amenés à celui entre le philosophe athée et le philosophe croyant. Ce n’est de la foi chrétienne que la raison reçoit sa folie possible, mais non par elle-même. Si elle ne part pas de la foi qui lui donne le contenu, la raison ne peut ni rencontrer un véritable autrui ni élaborer une authentique philosophie de la condition humaine. Autrement dit, elle ne peut trouver sa folie possible et prendre conscience d’elle-même que par la foi en la Parole de Dieu. Afin d’élaborer une philosophie rationnelle et autonome, il faut que le philosophe accepte alros l’imputation de folie non seulement dans le domaine philosophique,mais dans le domaine théologique, à savoir dans un acte de foi pur.
Sa position refuse ainsi de réduire la raison à la foi et également àl’inverse, en considérant leur relation comme celle de la médiation dialectique qui est irréductible. C’est par la synthèse dialectique que la raison contaminée par la foi est purifiée tout comme la foi contaminée par la raison l’est. De là s’ouvre la route qui peut échapper à l’impuissance de la foi et le scepticism sur la raison.
Nous voyons chez Thévenaz pour la première fois la médiation dialectique de la foi et de la raison : il affirme la primauté de la foi sur la raison, l’initiative de la foi qui suscite la raison à philosopher et en même temps maintient l’autonomie de la raison par sa structure et son contenu spécifiques vis-à-vis de la foi dans la mesure où la raison ne dépend pas de la foi dans sa réflexion. Puisque la foi n’intervient en fait que pour résoudre un problème qui est au-delà du pouvoir de la raison autonome, il s’ensuit qu’il n’y a plus de l’intervention de la foi dans la pensée philosophique. En ce sens, le rapport entre la raison et la foi coextensives à la totalité concrète de l’homme n’est pas celui du conflit mais celui du service sur lequel elles se portent dialectiquement. Il y a là le mérite de Thévenaz qui n’assujettit pas à les trois autres structures de pensée qui ont déjàété élaborées : la première, une position qui réduit la foi à la raison,l’unité dans une perspective rationaliste, la deuxième, une position qui réduit la raison à la foi, l’unité dans une perspective ontologique,la troisième, une position qui maintient la spécificité de l’intelligence naturelle et de la foi chrétienne et qui incarne la foi dans la raison,et ordonne celle-ci à celle-là afin de l’amener à son exercice surnature, l’unité dans une perspective analogique.

영어초록

En mettant radicalement en cause par l’expérience-choc la raison philosophique, Thévenaz est appelé à reprendre la conception classique du rapport entre la raison désabsolutisée et la foi. D’abord, il nous montre que le problème de la relation entre la raison et la foi n’est pas situé dans le plan psychologique et épistémologique à la différence de l’idée traditionnelle. C’est-à-dire que ce problème ne doit plus être pris pour le rapport du conflit des facultés de la connaissance, des concepts. C’est pourquoi Thévenaz tentera d’établir le rapport entre la foi et la raison sur un plan métaphysique et éthique tout à la fois.
En somme, pour lui, nous ne pouvons accéder à ce probème qu’en termes d’appel et de réponse, et de responsabilité assumée.
Au point que le rapport entre la raison et la foi n’est ni d’ordre psychologique, ni d’ordre épistémologique, mais d’ordre moral, il s’ensuit que le conflit entre les deux est dans le philosophe croyant,dans sa foi et sa raison. Car la pensée, l’action et la foi ne sont,pour Thévenaz, qu’une seule et même chose, qui est la vie de l’âme.
Le problème de la raison et de la foi nous a ainsi amenés à celui entre le philosophe athée et le philosophe croyant. Ce n’est de la foi chrétienne que la raison reçoit sa folie possible, mais non par elle-même. Si elle ne part pas de la foi qui lui donne le contenu, la raison ne peut ni rencontrer un véritable autrui ni élaborer une authentique philosophie de la condition humaine. Autrement dit, elle ne peut trouver sa folie possible et prendre conscience d’elle-même que par la foi en la Parole de Dieu. Afin d’élaborer une philosophie rationnelle et autonome, il faut que le philosophe accepte alros l’imputation de folie non seulement dans le domaine philosophique,mais dans le domaine théologique, à savoir dans un acte de foi pur.
Sa position refuse ainsi de réduire la raison à la foi et également àl’inverse, en considérant leur relation comme celle de la médiation dialectique qui est irréductible. C’est par la synthèse dialectique que la raison contaminée par la foi est purifiée tout comme la foi contaminée par la raison l’est. De là s’ouvre la route qui peut échapper à l’impuissance de la foi et le scepticism sur la raison.
Nous voyons chez Thévenaz pour la première fois la médiation dialectique de la foi et de la raison : il affirme la primauté de la foi sur la raison, l’initiative de la foi qui suscite la raison à philosopher et en même temps maintient l’autonomie de la raison par sa structure et son contenu spécifiques vis-à-vis de la foi dans la mesure où la raison ne dépend pas de la foi dans sa réflexion. Puisque la foi n’intervient en fait que pour résoudre un problème qui est au-delà du pouvoir de la raison autonome, il s’ensuit qu’il n’y a plus de l’intervention de la foi dans la pensée philosophique. En ce sens, le rapport entre la raison et la foi coextensives à la totalité concrète de l’homme n’est pas celui du conflit mais celui du service sur lequel elles se portent dialectiquement. Il y a là le mérite de Thévenaz qui n’assujettit pas à les trois autres structures de pensée qui ont déjàété élaborées : la première, une position qui réduit la foi à la raison,l’unité dans une perspective rationaliste, la deuxième, une position qui réduit la raison à la foi, l’unité dans une perspective ontologique,la troisième, une position qui maintient la spécificité de l’intelligence naturelle et de la foi chrétienne et qui incarne la foi dans la raison,et ordonne celle-ci à celle-là afin de l’amener à son exercice surnature, l’unité dans une perspective analogique.

참고자료

· 없음