『마담 보바리』에 대한 『르뷔 드 파리』의 문학적 검열 (La censure littéraire de Madame Bovary par la Revue de Paris)

서지정보

· 발행기관 : 강원대학교 인문과학연구소
· 수록지 정보 : 인문과학연구 / 30호 / 5 ~ 36페이지
· 저자명 : 김용은

초록

『마담 보바리 Madame Bovary』와 『악의 꽃 Les Fleurs du Mal』 소송은 당시 파리 문단을 뒤흔든 사건이었다. 플로베르는 1857년 1월, 보들레르는 같은 해 8월, “미풍양속과 종교에 위해를 가했다”는 동일한 혐의로 경범재판소에서 재판을 받았다.
기소의 주된 원인이 『르뷔 드 파리』의 누적된 경고 상황과 관련이 있는지, 혹은 『르뷔 드 파리』의 검열이 당국을 자극한 결과인지, 혹은 소설의 부도덕성을 고발하려는 당국인지 명확히 밝혀지지 않고 있다. 본 논문은 소송사건의 그 첫 단계로서 기소에 이르기까지의 과정을 검토하였다. 플로베르를 데뷔시킨 『르뷔 드 파리』는 어떤 문예지이며, 제 2제정기의 출판법에 어떻게 대처하고 있는지, 또한 어떤 목적으로 작가의 자기검열을 유도하였는지, 그리고 게재가 시작된 후 검열을 초래하게 한 상황은 무엇이며, 검열은 구체적으로 어떻게 이루어졌는지, 또 작가와 잡지사의 입장의 간극은 어떤 것인지, 등을 점검하는 것으로 『마담 보바리』 소송사건에 대한 질문을 열고자 한다. 이로서 이 소송이 단순히 정치와 언론 출판계의 줄다리기에 머물지 않고 정치 및 사회질서 체계와 문학의 첨예한 대립으로 이행하는 과정임을 확인할 수 있을 것이다.

영어초록

L'année 1857 a connu deux grands procès dans le monde littéraire français, à savoir celui de Madame Bovary en janvier et ensuite celui de Fleurs du Mal en aoû̂t. Le premier est acquitté tandis que le second est condamné pour 《des passages ou expressions obscènes et immorales》. Cette condamnation ne sera levé qu'en 1949.
\Madame Bovary est tout une autre production que La tentation de saint Antoine achevée en 1849. Cette premièvre oeuvre a été censurée pour ainsi dire par ses deux amis Bouilhet et Du Camp qui la trouvaient 《illisible》. Flaubert suit leur conseil d'écrire un livre plus 《raisonnable》. L'oeuvre terminée en mars 1856 et corrigée selon les suggestions de Du Camp, est expédiée à la Revue de Paris. Laurent-Pichat, le responsable de la rédaction lui propose d'élaguer le texte dans quelques soixante-neuf passages. Mais Flaubert refuse totalement.
La livraison de Madame Bovary a lieu six fois du 1er octobre au 15 décembre. Dès la 3e livraison, les abonnés de la Revue de Paris se révoltent devant l'immoralité d'Emma. Du Camp est également alerté par des hauts fonctionnaires amis. D'où la nécessité de relire le texte, ce qui amènera la censure de deux passages : la scène du fiacre et la veille du pharmacien avec le curé auprès d'Emma morte.
Flaubert croyait que le Pouvoir en veut plutô̂t à la Revue de Paris qu'à son oeuvre ou à sa personne. La Revue de Paris qui paraî̂t trop républicaine et libérale a déjà reçu deux avertissements en avril 1856, d'après la loi de Serre et la loi de Tinguy. Un troisième avertissement la condamnerait à sa fermeture selon la loi du 17 février 1852.
L'objectif de ma recherche est de chercher une des origines du procès en étudiant les premières livraisons de la Revue de Paris qui ont été progressivement contestées et qui ont donné lieu déjà à certaines corrections de la part de Laurent-Pichat en juillet et en décembre 1856, ce en quoi Flaubert ne s'était pas senti respecté.
La censure de Laurent-Pichat se limitait à enlever les termes relatifs à l'adultère ou les mots négatifs par rapport à la famille, à la religion et à la politique. Dans son réquisitoire, le procureur Pinard lui reprochera plus tard les supressions qu'《il aurait dû̂ faire》.
Maxime Du Camp, dans ses Souvenirs littéraires, a déclaré Flaubert responsible de son procès pour avoir fait faire, semble-t-il, un article critique sur la Revue de Paris. Sénard, lui, a vu plutô̂t la responsabilité du procès dans la Revue de Paris pour sa censure de Madame Bovary. Pour en finir, Pinard affirmera la culpabilité principale de l'auteur pour avoir fait un livre immoral avec la méthode de peindre sans frein et sans mesure.
Flaubert nous a laissé le texte de son procès noté par un sténographe qu'il a pris à son service. Une autre étude mériterait que l'on se pose les deux questions suivantes : Comment Flaubert n'a-t-il pu jamais douter de son oeuvre? Qui est le procureur Pinard qui a reconnu, à son insu, la modernité du roman nouveau de Flaubert? Sur ces sujets, le réquisitoire du procureur apporterait sa lumière.

참고자료

· 없음